Valentin Audi revient de vacances. Il les a passées au camp de nudistes de Bran-sur-Mer, dans la commune d'Etron-la-Jolie. Il habite l'H.L.M. de la Merde, Appartement 8, Escalier F. C'est un obsédé sexuel, doublé d'un pervers polymorphe - masturbateur obsessionnel, voyeur, lécheur, suceur, baiseur, enculeur, bisexuel, amateur de sexes anormaux, amoureux de femmes velues comme des ourses, d'hommes bien membrés ou d'hermaphrodites ; par-dessus tout, fou de pisse et de merde.

 Valentin se déshabille et se regarde dans la grande glace de sa salle de bains, qu'il a spécialement aménagée pour y jouir des urines et les excréments - les siens et ceux des autres. Il est grand, maigre, chauve, barbu, velu, avec d'énormes couilles pendantes et un membre sexuel d'étalon. Sa pine au repos (configuration rare) lui descend presque aux genoux. Bandée, elle atteint trente-huit centimètres de longueur et sept de diamètre : un manche à plaisir superbe, avec des veines saillantes et un énorme gland violacé en forme de coeur, bien fendu, graissé de foutre et bruni de merde. Le pervers jute dix fois par jour. Chaque décharge lui tire des couilles et de la prostate de puissants jets de foutre tiède et gras.

 Valentin trique. Il faut qu'il se branle, qu'il jouisse tout de suite. Il s'installe, couché sur le dos, devant la glace, le cul en évidence. Il se caresse les cuisses et les couilles. Il détaille dans le miroir son membre chevalin où le plaisir fait affluer un sang vif. Il observe son anus environné de merde, défoncé, abîmé, mille fois forcé par des bites juteuses, par des poings fermés de femmes ou d'hommes, ou par des godemichés surdimensionnés. Il se met à pisser comme un âne : l'urine jaune jaillit, chaude et délicieuse. Il dirige le jet sur son ventre, sa poitrine, sa figure, sa bouche. Il boit. Il s'arrose. Il baigne et se roule dans la flaque. Il est trempé. Il lape sur le carrelage le liquide ammoniaqué qu'il adore.

 Il n'a pas chié depuis la veille. Il pète longuement, grassement, puamment. Il doit faire. Un énorme besoin, comme d'habitude... Il explore son trou culier trop large avec trois doigts, puis quatre. Il a le cul écartelé, cassé, ouvert, béant, obscène. Il tâte, dans son rectum volumineux, les paquets d'excréments accumulés. Il touille. Il brasse. Il amollit l'étron. Il extrait sa main collée de paquets de merde. Il renifle la selle chaude et fumante dont l'odeur poivrée lui dilate prodigieusement la pine. Il lèche : c'est un délice. Il a toujours mangé sa merde : aussi loin que remontent ses souvenirs, il se rappelle l'avoir fait. Il l'adore sous toutes ses formes : molle et avachie, moulée en bronzes épais, divisée en crottes nombreuses ou coulante comme une lave. Brune ou blonde, chiasseuse ou durcie par une constipation rebelle... Il pète encore. L'odeur le ravit. Il lèche ses doigts brenneux. Il savoure sa caque. Il s'en tartine les lèvres, la langue, le palais. Il en exalte l'amertume dans sa bouche. Il adore les glaires et les bouts mal digérés, les parties fondantes, les inclusions compactes au goût d'olive, qui croquent subtilement sous la dent. Il prend plusieurs de ces repas par jour.

 Il se met à pousser en marmonnant des obscénités dans sa barbe : "Je chie ! Je chie ! C'est bon. Je me vidange... Oh !  ça fait du bien ! Je vais m'en barbouiller la bite et la figure... Je vais me rouler dedans... M'en mettre plein l'estomac... En avaler des kilos..."

 Son anus dilaté bée comme une bouche étonnée : il atteint plus de dix centimètres de diamètre. La merde brun-jaune pointe le nez, rentre un instant dans le nid, puis s'extrait de l'intestin avec une sorte de violence, comme un serpent python dérangé se déroule. Le colombin est énorme : huit centimètres de diamètre. Il a des parties inégales, des traînées lisses, des rugosités, des bulles infâmes, des morceaux qui dépassent, des filaments gluants qui pendent. Il s'allonge sur trente centimètres, quarante, cinquante... Il se love sur le sol, si volumineux qu'il emplirait à lui seul un pot de chambre. Il est gras, luisant, marbré de zones noires et verdâtres. Puant comme des chiottes de caserne.

 Valentin, la queue plaquée sur l'estomac par l'excitation génitale, s'agenouille, se prosterne devant l'objet que son ventre a pondu. Il le lèche. Il en cueille des raclures du bout de la langue. Il le suce. Il n'y tient plus : il se met à le manger à pleine bouche. Il mâche, il avale, il bave le purin avec des extases dans les yeux. Il dévore son fumier, sa caque, sa selle, ses saletés adorées. Il en a la bouche pleine. Il s'en barbouille la figure. Il attrape le paquet d'excréments à deux mains. Il s'en enduit la poitrine et le ventre. Il s'en tartine le cul, les couilles et le boudin sexuel. Il en dépose des épaisseurs sur le gland, sur le collet décalotté, sur le méat qui pleure le liquide séminal annonciateur de la décharge.

 Valentin Audi, gavé de matières fécales, le corps couvert de fumier, crie sa jouissance. Le plaisir le submerge. Il gémit. Il râle. Il dit qu'il dégomme. Il se vide en effet les couilles et l'âme. Il jute à longs jets qui zèbrent son ventre, sa poitrine, sa figure et le carrelage, où ils dessinent en majuscule la lettre M - pour "Merde".

 Il s'endort dans ses saletés. Il rêve. Dans son songe, il dénude, caresse, suce et encule une fillette brune de quatre ans, haute comme trois pommes mais déjà étonnamment velue de noir (hirsutisme excitant !), munie d'un clitoris de douze centimètres, de nymphes pendantes et d'un anus capable de cracher des merdes énormes. Quand il s'éveille, il a de nouveau la bite raide. Il doit rejuter. Mais pour cette deuxième décharge, il a besoin de se passer dans la tête un scénario obscène. Ignoble. Crade. Il n'en manque pas. Il laisse tomber provisoirement l'idée de la fillette velue. Il se rappelle ses dernières vacances à Bran-sur-Mer.

 Par exemple, cette histoire.

 Au camp de nudistes de Bran-sur-Mer, la longueur et la grosseur de sa queue valent à Valentin Audi bien des jalousies, et encore davantage de sollicitations sexuelles. Il est à la plage. Il bande, comme d'habitude. Il se tripote la bite et les couilles sans pudeur. Il écarte les cuisses pour exposer à l'assistance la gloire de son sexe, l'énormité de ses couilles et la vaste ouverture de son anus que jamais il ne torche. Autour de lui, des femelles et des mâles de tous âges se disent qu'il doit être délicieux de sucer une pine si épaisse, si noueuse, si dure et visiblement si juteuse ; de tripoter un trou à merde si large et si expressif ; d'explorer un intestin si évidemment heureux de faire. Les femelles mouillent, de bébé à grand-mère. Les mâles triquent, de bébé à grand-père.

 Valentin se lève et se dirige vers la dune, derrière laquelle chacun pisse et chie, baise et encule. Sa queue raide lui monte au sternum. Un couple lui emboîte le pas. Les trois personnages se retrouvent derrière la colline de sable, dans les chiottes-baisodromes collectifs, autour desquels des dizaines de voyeurs se masturbent et jutent en regardant les vacanciers faire leurs besoins, foutre, sodomiser, lécher des culs brenneux ou des étrons fumants, se régaler, s'enduire de merde puante. Et décharger en râlant de bonheur...

 Valentin sourit et contemple ceux qui l'ont suivi. L'homme dit s'appeler Gérard, mais préférer qu'on le nomme Sylvie. Il est petit, blond, mignon, avec de grosses lèvres pulpeuses, un ventre rond, un bassin large et des fesses lisses et douces, séparées par une raie profonde dans laquelle pendent comme les nymphes d'un sexe féminin les longues peaux carminées d'un trou du cul saccagé et hyper-sensible. Cet anus ressemble à une vulve : Gérard-Sylvie jouit comme une femme. Il bande, mais sa quiquette, qui surmonte de petites couilles grosses comme des olives, est à peine longue comme un petit doigt. Excitante sucette rouge, au mini-gland pointu, pourpre, luisant de sécrétions.

 Gérard-Sylvie s'approche de Valentin, l'embrasse sur la bouche en lui suçant la langue, lui saisit la pine, la soupèse, lui caresse les couilles, lui couvre la poitrine et le ventre de baisers, se penche sur le ventre, lèche le gourdin d'amour, prend la tête phallique dans sa bouche où elle entre à peine, et se met à téter comme un bébé polisson (comme une fillette vicieuse). Il adore la vigueur, l'odeur mâle, les sécrétions blanches et les paquets merdeux de la mentule qu'il pompe, nettoie et honore. Il aime le parfum de pisse et de crotte qui monte des grosses couilles et de la raie velue.

 Pendant ce temps, Valentin contemple la femme. Elle s'appelle Christine. C'est une fausse blonde. Elle est atteinte d'une forme grave et précieuse d'hirsutisme. Elle est grande et forte, le nez retroussé et pointu, la bouche large, les cheveux décolorés et coupés à la garçonne. Elle a la poitrine plate comme un homme, mais deux gros tétons-suçoirs longs de dix centimètres, érectiles, dressés comme des queues d'adolescents. Elle a les fesses dures, les cuisses larges, les mollets musclés, de grands pieds. Elle se caresse en s'exhibant. Son système pileux est une splendeur pornographique. Sourcils en broussaille ; joues et menton tapissés de duvet noir ; lèvre supérieure moustachue... Ses bras sont garnis de longs poils hirsutes. Les crins sombres et bouclés escaladent les épaules et forment sous les aisselles deux buissons d'amour exubérants, drus, superbes, qui descendent très bas sous les bras et sur les flancs. Un frisottis couvre le dos, s'organise en crinière sur l'épine dorsale, s'épaissit follement sur les reins et sur les fesses, où les poils composent des populations si denses et si drues qu'on a l'impression de voir une culotte de fourrure. La face ventrale de la bête sexuelle est aussi excitante que le dos. La poitrine plate est frisée de noir, et les tétons cerclés de grosses touffes chevelues. La toison descend entre les seins jusque sur l'estomac, moutonne autour du nombril, devient broussaille ininterrompue sur l'abdomen et jungle noire, monstrueusement drue et longue, sur le bas-ventre, le pubis et les cuisses. Elle garnit comme un mohair échevelé la totalité des jambes, les mollets, les cous de pieds, jusqu'aux orteils...

 La queue de Valentin, amoureusement tétée par le mari féminin de la guenon masculine, gonfle encore au spectacle que la femelle expose en écartant largement les jambes. Christine est plus que garçonne ou andromorphe : quasi hermaphrodite. Son sexe est un poème. Sa vulve bée dans la forêt de poils - fissure rouge vif et baveuse. Le système génital comprend deux lèvres externes gonflées et velues de noir, entre lesquelles ballottent des nymphes ahurissantes, carminées, dégoulinantes de cyprine, longues de trente centimètres, c'est-à-dire tombant presque aux genoux ; la gauche est épaisse de deux centimètres ; la droite se festonne joliment sur les bords. Ces deux pièces excitantes encadrent un vagin qui régurgite sans cesse le jus femelle. Elles se soulèvent à l'avant, comme les pans d'un toit, par la magie d'un bâton d'amour formidable : le clitoris de Christine est un quasi-phallus, un clitopénis qui vient claquer sur le ventre quand on le touche. En érection (pour ainsi dire, toujours), l'organe atteint vingt centimètres de longueur sur quatre de diamètre ; il est bosselé, vermillon, terminé par un gland longuement ovoïde.

 "Oh ! dit Valentin qui se penche sur Christine et la caresse : tu es merveilleuse. Il faut que je te suce la vulve et le clitoris. Quelles nymphes pendantes ! Quelle énorme bite femelle ! Viens, ma chérie : mets-toi à quatre pattes et écarte les cuisses. Je te mange les poils des jambes, du cul, du dos : ô ma guenon ! Je pignole ton membre anormal : tu es fléchée si gros... Mmhh !... Je tire sur tes lèvres : tu sens bon la jute femelle, la pisse et la merde. On dirait que tu as deux pis de chèvre entre les cuisses. Une bique... Tiens : je te trais. Salope de femelle : tu coules, tu gicles..."

 La coquine, à quatre pattes, gémit de bonheur. Valentin s'allonge sur le dos, la tête sous la vulve béante. Le mari ne quitte pas des lèvres l'énorme membre qu'il pompe. Valentin lèche, suce et bouffe les parties sexuelles de Christine. Il trait sans douceur les nymphes pendantes : la cyprine gicle du vagin comme si la femelle pissait. Il malaxe les escalopes rouges dans sa bouche, les baise, les suce, les langote. La femelle perverse jouit, jouit... Valentin lui masturbe le clitoris comme on branle un enfant innocent qu'on va enculer. Le membre, avec son gland ovoïde, devient violet comme une pine, dur comme un manche. Valentin le langote et le pompe. Délicieux morceau de chair raide et doux... Fellation excitante : le mâle tète le chorizo féminin comme une queue. Christine est secouée de spasmes. Elle décharge, elle crie. Dans son orgasme, elle se met à pisser à gros jets sur le mâle, qui la boit. Elle lui arrose la figure, la poitrine. Il avale ce qu'il peut : douche amère et bandante. L'urine chaude affole la mentule : Valentin se met à juter à longs jets gras dans la gorge de la pute mâle qui l'honore d'une fellation passionnée. Dix giclées de sperme rendent fous de bonheur celui qui les expulse et celui qui les déguste. Gérard-Sylvie, sans même se toucher, décharge à bouillons : sa mini-queue infantile crache un jus de couilles onctueux, translucide et tiède, qui lui fait une large flaque sur les seins et le ventre.

 Les trois salauds se regardent en souriant. Ils reprennent des forces. "C'était bon, dit Christine, en se lissant les poils de la poitrine d'une main, et se branlant le clitoris de l'autre. Mais ça manquait de merde !

 - Oh ! oui, dit Gérard-Sylvie : j'ai beaucoup juté, mais j'ai faim. J'ai envie d'avaler un gros caca sale, une énorme selle puante...

 - Sûr ! ajoute Valentin : une grosse merde grasse et ignoble... Regardez : rien que d'y penser, j'ai la pine qui me claque l'estomac.

 - Venez me chier dessus ! dit Christine. Regardez comme je me sens chiottes... J'ai la vulve ouverte comme un pot de chambre : je suis béante, je jute, j'attends...

 - Oui ! oui..., dit Valentin : je vais déboucher Gérard-Sylvie et ta salope de mari va caquer sur toi. Ensuite, je vous chierai dessus à tous les deux. Puis tu me rempliras la gueule de merde. Viens, Sylvie, que je t'encule.

 - Encule-moi vite, gros salaud, je bande, j'ai le clitoris en feu, je suis pleine de merde dans les boyaux ! J'en ai des kilos à vidanger !... Oh ! que je dois chier gros !..."

 Christine s'allonge sur le dos, cuisses ouvertes. Sa clitopine levée, rouge, hallucinante, émerge de la forêt de poils noirs qui envahit son corps, et qui souligne follement ses organes de la honte et du péché. Gérard-Sylvie se dispose à quatre pattes au-dessus d'elle ; sa mini-pine raide palpite comme un clitoris de jeune fille vierge ; son vaste anus défoncé se dévagine et se met à bâiller, écarlate comme une bouche de bébé qui veut prendre le sein de sa mère. Le salaud-salope a la merde au bord du cratère. Le mâle-femelle attend le gourdin. Valentin frotte le bout de sa mentule sur la petite tige raide et les couillettes du mari (délicieux baiser de glands, jeu amoureux de deux phallus inégaux, mais si juteux !). Puis il présente son manche sexuel à l'entrée de la chambre fécale. Le trou du cul désire, se donne, appelle, réclame, s'écarquille. Gérard-Sylvie offre son rectum. Le cratère ignoble bée comme une gueule. Les fissures se déploient, les peaux pendent de plus de dix centimètres. Les parois internes rouge vif contiennent à grand peine une énorme masse luisante, brun-jaune d'excréments d'apparence molle et collante. Le gland monstrueux de Valentin viole les bourrelets du sphincter et s'enfonce dans l'orifice qui l'aspire comme une bouche. Le mari-fofolle adore être possédé : il pète de plaisir, tandis que sa quiquette infantile se cambre et claque de bonheur sur son pubis. L'odeur des gaz excite le sodomite et la femelle-guenon, dont les membres sexuels respectifs, au maximum de leur développement, deviennent gigantesques.

 Les trente-huit centimètres de la bite de cheval de Valentin disparaissent dans l'ampoule rectale de Gérard-Sylvie, tandis que les seize centimètres du clitoris de hyène de Christine vibrent d'impatience. Les excréments de l'enculé, pétris, pénétrés, touillés puis chassés vers l'arrière par le boudin génital de l'enculeur, jaillissent autour du membre comme une purée immonde. Les coulées, accompagnées de nouveaux gaz d'odeur infecte, envahissent les parties génitales et les cuisses des acteurs, et descendent comme une lave épaisse vers la bouche de la femme affamée. La merde glaireuse, poisseuse, riche en morceaux infects et en filaments sordides, touche le visage de la belle, se répand sur ses épais sourcils noirs, sur sa moustache, sur ses joues poilues. Christine soupire de satisfaction et commence de déguster. Elle lèche. Elle taille des morceaux avec ses lèvres et sa langue. Elle s'emplit la bouche, elle mâche et déguste. Elle pisse l'urine et la cyprine. Elle avale, elle se goinfre de matières, elle masturbe comme une folle son clitoris anormal. Elle sent que son enculé de mari va jouir : des litres de merde désormais liquide - diarrhée géante et délicieuse - s'échappent du trou du cul dilaté. La mini-pinette turgescente palpite, surexcitée par le frottis rectal du membre asinien de Valentin. Christine, la figure et la bouche garnies d'excréments, attrape la queue de son époux dans ses lèvres. Elle suce, suce... Le cochon ne résiste pas. Il hurle qu'il vient, qu'il chie en jutant, et il jute en effet à longs jets dans le gosier emmerdé de son épouse perverse.

 Christine enchaîne les orgasmes. Elle est folle de stupre et de vice. Elle saisit l'énorme membre de Valentin, l'extirpe du rectum ignoblement sale, se délecte de le voir tapissé d'une si épaisse couche de résidus intestinaux brun-jaune, immondes, collants, glaireux, filandreux, granuleux. Elle a toujours adoré les grosses sucettes à la merde. Elle ouvre la bouche et enfourne avec délectation la mentule gainée de caque puante. Elle a les yeux chavirés de bonheur. Elle tète comme une enfant vicieuse, comme un bébé ravi. Elle avale le jus mêlé de salive et de fumier avec autant de plaisir qu'elle buvait jadis son biberon de lait, ou qu'elle suçait la bite merdeuse énorme de son papounet pervers. Bien sûr, le lait de couilles arrive : Valentin n'en peut plus de plaisir. Il lâche la bonde. Ses reins se creusent, ses testicules roulent dans leur poche, son trou du cul pète longuement, et il envoie dans le gosier de la femelle qui gémit de plaisir une dizaine de longs jets de jute chaude, grasse, onctueuse, qui compose avec les excréments de l'enculé un breuvage digne des dieux. Hydromel amer et ambroisie d'éternité...

 Les trois acteurs, fatigués pour un moment, mais qui n'ont pas achevé de se vider les glandes, se vautrent dans le sable de la dune, parmi les cris des goélands, dans le parfum virginal des lis de mer et des liserons soldanelles.

 "On se refait des forces, conclut Valentin ; puis je mange la merde de Christine, et Gérard-Sylvie mange la mienne. La journée n'est pas finie, les vacances ne font que commencer, et regardez : j'ai la queue qui en redemande.

 - Moi aussi, dit la femelle velue de noir. Je ne peux plus me retenir de chier. J'en ai un paquet d'au moins trois kilos à vidanger ! Regardez, l'étron pointe... Valentin, vite ! Si tu m'aimes un peu, mange-moi la merde au cul !

 - Nom de Dieu de putain de salope : quel boudin tu accouches ! apprécie ce dernier. Tu les ponds toujours si larges et si gras ? Donne vite ta selle, ton paquet puant, ta livraison fécale, ta merde divine, ton monstre intestinal. Oh ! l'odeur est infecte !... J'aime, oui ! C'est amer, c'est bon !... Tellement bon !... Hhmmm !...

 - Moi aussi je rebande, dit le mâle féminin. Moi aussi, j'ai besoin de beaucoup de merde dans la gueule et sur le corps. Valentin, pendant que tu bouffes le fumier de Christine, je mange le tien. Ouvre-moi ton anus... Oui, il est large et sale... Un vrai cratère à caque... Pousse fort, mon chéri, pousse !... Je la vois, l'énorme crotte marron sombre ! Je la veux ! Je la veux tout entière dans mon ventre...

 - En vérité, je vous le dis, balbutie Valentin, la bouche remplie d'un paquet de merde grasse, puante, ignoble : ces saletés ne devraient jamais finir."

 Un goéland l'approuve en chiant sur le cul velu de Christine une fiente liquide blanche et verte qui résume et sanctifie la merde universelle du monde.



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LES RÉCITS DE L’HLM DE LA MERDE

CHAPITRE III - DES VACANCES TROIS ETRONS