- Tu me prends pour une conne ou quoi ?


Nadine, treize ans, regardait sa soeur aînée, Brigitte, vingt-deux ans, déballer ses achats. Des souliers, une jupe et un pull en cachemire venaient de quitter leurs emballages et trônaient sur le lit.


- Pourquoi tu dis cela ?


- Parce que maman travaille cinquante heures par semaine pour que nous mangions et toi, tu travailles dix heures par semaine et tu peux te payer tout cela. Et en plus, tu aides maman à payer le loyer, je le sais, je t’ai vu lui refiler du pognon. La semaine dernière, tu m’as acheté pour deux cents euros de cadeaux. Vraiment, tu me prends pour une conne.



Un peu découragée, Brigitte prit place sur le bord du lit. Elle regarda ses chaussures pendant un moment puis, elle sembla prendre une décision.



- Tu peux garder un secret ? Un vrai secret, quelque chose qui ferait très mal à maman si elle venait à le savoir. Il faut que tu me jures de ne rien dire à personne, vraiment à personne !


Le pas était franchi. Nadine allait enfin connaître la vérité mais elle sentit qu’elle n’aimerait pas ce qu’elle allait entendre. Brigitte était vraiment sérieuse quant au secret.


- Juré !


Brigitte hésitait, elle pouvait encore reculer mais après la prochaine phrase, il serait trop tard. Indécise, elle fixait le plancher et Nadine eût l’intelligence de ne pas la presser. Finalement, elle fit le saut.


- Je fais la pute. Voilà ! T’es contente ?


- Tu couches avec des mecs pour du fric ?


Nadine avait affiché un air dégoûté en lançant la dernière phrase.


- Non.


- Ben... je comprend pas.


- Pas avec des mecs et je ne couche pas.


- ??????


- C’est avec des femmes, deux femmes et toujours les mêmes et je ne couche pas.


Nadine ne comprenait plus.


- Qu’est-ce que tu fais alors ?


Aie aie !! La confidence devenait de plus en plus pénible avec les questions pointues de sa cadette. Brigitte plongea encore plus profondément.


- Je leur chie sur la gueule. Ce sont des salopes qui aiment la merde et moi, je leur fournis ce qu’elles veulent. Je ne fais rien d’autre. Je ne les baise pas, je ne les touche pas.


- Et elles te paient pour cela ?


Brigitte comprenait l’étonnement de Nadine. Au début, elle avait eu de la difficulté à y croire elle-même.


- Et comment: deux cents euros chacune. La blonde le mardi et l’autre, la vieille le jeudi et si je peux me libérer, la blonde en redemande le samedi.


- Ah ben dis donc ! Ah ben dis donc !


La bouche ouverte d’étonnement, Nadine regardait sa soeur aînée qui semblait au bord des larmes. Elle ne savait quelle attitude adopter et au dernier moment, elle se rappela l’utilisation que Brigitte faisait de l’argent ainsi gagné: elle aidait sa mère à payer le loyer, elle lui faisait tellement de cadeaux que finalement, Nadine était la mieux vêtue de sa classe malgré leurs revenus modestes. Elle en gardait un peu pour elle, bien sûr, c’était normal, mais elle en donnait la majeure partie à sa famille. Nadine se pencha vers sa soeur aînée et passant son bras autour du cou de Brigitte, elle lui planta un gros baiser sur la joue.


- Je te dégoûtes ?


- Non, pas vraiment, c’est seulement que je trouve bizarre qu’on te paie pour cela.


Un peu rassurée, Brigitte continua dans les confidences.


- Ben tu sais, on me paie aussi pour ma discrétion. C’est très délicat pour ces deux femmes. Elles sont mariées, elles ont des enfants et si jamais leurs vices venaient à se savoir, ce serait tragique pour elles. Alors je la boucle. Et toi aussi, si tu m’aimes un peu.


- Pas de danger !


Nadine se sentait vaguement émoustillée à l’idée d’imaginer sa soeur chiant sur d’autres femmes, des femmes qui aimaient cela en plus. Des femmes riches qui se faisaient humilier par une fille pauvre en plus.


- Raconte-moi comment ça se passe ? Dis, tu veux bien ?


Brigitte avait deviné qu’elle en arriverait là. Elle connaissait bien la curiosité de sa soeur. Pas question d’arrêter à mi-chemin.


- Écoute, je te raconterai une autre fois. Je ne me sens pas capable d’en dire plus aujourd’hui. C’est déjà assez difficile comme cela.


Nadine sentit qu’elle ne devait pas tenter de pousser le bouchon trop loin dès maintenant. Diplomatiquement, elle se tourna vers les vêtements sur le lit et prit le pull.


- Essaie-le pour moi, je veux voir comment il te va.


Soulagée, Brigitte enleva sa blouse et enfila le pull. Il dessinait bien ses formes et Nadine faillit émettre un commentaire du genre “Pas mal pour une pute!”. À la place, elle émit un petit sifflement d’admiration qui rasséréna Brigitte.



******************************


Nathalie, 45 ans, une belle brune aux cheveux courts et à la poitrine généreuse, affalée sur le divan, les pieds sur un pouf, tentait de regarder une émission de télé mais les yeux lui fermaient et sa tête penchait de côté. Brigitte l’apostropha à voix basse:


- Va te coucher maman, t’es fourbue. On te racontera la suite.


- T’as raison ma grande. Je suis crevée. Allez, bonne nuit les filles. Je vous verrai demain matin.


Nadine faillit protester qu’il n’y avait pas d’école le lendemain mais Brigitte lui fit signe de se la boucler. Nathalie se leva péniblement et oubliant ses chaussures dans le living, elle se traîna jusqu’à son lit. Les deux soeurs entendirent la porte de la chambre se refermer derrière leur mère.


- Pauvre maman ! Elle va se tuer au boulot.


La mine triste de Nadine démontrait clairement son accord. Mais comme les gamines de cet âge, ce fait ne retint son attention que quelques secondes. Elle s’adressa à Brigitte.


- Raconte-moi !


- Décidément, c’est une idée fixe chez toi.


- Je veux savoir.


- Bon, si tu y tiens tant, je vais te dire comment la rencontre de jeudi dernier s’est déroulée. Je dois d’abord me taper quarante-cinq minutes de métro et de bus car la vieille habite complètement à l’ouest de la ville, à Passy dans le 16iéme. C’est un grand domaine avec une pelouse, un jardin grand comme notre quartier. Il doit y avoir des tas de serviteurs mais je n’en vois jamais. Il y a des cameras de surveillance et tout le tintouin. Quand j’arrive, la grille est toujours ouverte et je la referme derrière moi. Ensuite, je n’ai jamais le temps de cogner à la porte qu’elle s’ouvre devant moi. La femme m’ouvre toujours totalement nue.


- Vraiment ?


- Puisque je te le dis.


- À quoi elle ressemble ?


- Bof, elle fait la jeune soixantaine, je dirais soixante-deux ou soixante-trois ans. Elle est plus grande que toi mais plus petite que moi, donc elle doit faire environ un mètre cinquante-six ou cinquante-sept. Elle a de beaux restes, on voit qu’elle n’a jamais pris de poids. Ses seins pendent un peu, évidemment mais tout le reste tient encore en place. Remarque que, de nos jours, avec la chirurgie esthétique ... Mais le plus remarquable, c’est qu’elle est toujours bronzée intégralement. On dirait une métisse tellement elle est foncée. Une fois entrée, on passe au salon et elle m’offre à boire. Puis, on prend place sur le canapé, moi toute habillée et elle toute nue sauf des escarpins noirs qui lui dévoilent les orteils. Des machins qui doivent coûter une fortune, alors ça ne me gêne pas de la faire cracher pour lui procurer son plaisir pervers. On cause de la pluie et du beau temps et après quelques minutes, je me frotte le ventre pour lui faire comprendre que je suis prête. Elle étend une grande feuille de plastique par terre et elle s’allonge dessus. Moi, j’enlève ma robe ou mon jeans et ma culotte. Je m’accroupis au-dessus de son visage et je pousse. Si j’ai envie de pisser, je l’arrose sans me retenir, elle aime ça aussi. Ensuite, je passe aux choses sérieuses: j’écarte bien les fesses avec les mains et je pousse très fort. Quand la merde se met à sortir, elle se précipite dessus, la bouche grande ouverte et elle suce l’étron pendant qu’il sort, comme s’il s’agissait d’une sucette.


Les yeux arrondis de Nadine exprimaient son incrédulité face à ce récit. Par contre, si Brigitte avait pu passer la main dans la culotte de sa petite soeur, elle aurait constaté que la petite fente humide de Nadine exprimait, elle, un intérêt certain pour le récit.


- Ensuite, quand j’ai fini de lui chier dans la gueule, elle mâchouille la merde, la recrache dans sa main, se frotte les seins et le visage avec la merde détrempée de sa salive. Parfois, elle en avale un morceau. Si elle trouve qu’il n’y en a pas assez, elle chie à son tour sur la feuille de plastique et elle recommence son manège avec sa propre merde. Moi, je reste debout, près d’elle, à la regarder. C’est une condition importante: il faut que je la regarde tout le temps. Pas question de foutre le camp et de la laisser se finir seule.


- Ben dis donc ... ! C’est une sacrée vicelarde !


- Ça, tu peux le dire ! Quand elle a terminé de se barbouiller de merde de la tête aux pieds, elle s’enfonce trois ou quatre doigts dans la chatte et elle se branle pendant au moins dix minutes avant de jouir. Quand l’orgasme arrive, elle cambre le dos et elle jouit en criant et en couinant. Ensuite, elle retombe sur le dos, les yeux fermés et se détend pendant quelques minutes. Là, je peux m’asseoir sur le canapé, en attendant qu’elle reprenne ses esprits. Quand elle revient à elle, elle me donne mon fric et je me tire de là au plus vite avant de dégueuler.


- Ben dis donc ! Ben dis donc !


- Oui, je sais ! Mais ça fait tout de même deux cents euros pour une heure et demie de trajet aller-retour et une quarantaine de minutes de “boulot”.


- Tu ne la touche jamais ?


- Jamais ! Remarque, les premières fois, elle aurait bien aimé que je le fasse, que je l’embrasse ou que je la branle mais je n’en suis pas capable, c’est trop pour moi. Elle m’offrait le double mais je n’ai jamais pu m’y résigner.


Dans son lit, les yeux ouverts, Nadine réfléchissait. Deux cents euros pour chier sur une bonne femme, si on vient à bout de trouver cinq clientes, on peut faire mille euros par semaine pour trois heures de “boulot” par jours, transport inclus. Pas besoin de toucher ou de se faire toucher, pas de mecs puants qui n’ont qu’une envie, vous baiser la gueule, pas de viol, pas de virus et autres saloperies de maladies, pas d’impôts, pas de charges sociales. “Faut que je cause sérieusement à Brigitte” se dit Nadine.


************************


- Dis Brigitte, comment tu les as repérées, tes clientes ?


Les deux filles de Nathalie, avachies sur le divan, regardaient une connerie à la télé lorsque la question de Nadine avait fusé. Seules dans l’appartement, elles attendaient leur mère qui faisait des heures sup.


- C’est facile: sur internet. Il y a des chatrooms de lesbiennes ou de bisexuelles et il suffit de bien mentionner ses intentions. On jette la ligne à l’eau et on attend que ça morde à l’hameçon.


- Mais... on n’a pas d’ordinateur !


- Ah la la ! Il faut tout t’expliquer, toi ! Je vais dans un cybercafé, c’est anonyme et discret. J’ai une boite email sur un serveur anonyme gratuit, j’y reçois mes messages et je peux y accéder quel que soit l’endroit où je me trouve. Voilà !


- Et comment tu fais pour être certaine de pouvoir... enfin... chier sur commande ?


- C’est la partie facile: on bouffe des tonnes de légumes. Les légumes, ça ne fait pas engraisser et dans mon cas, on dirait que ça passe tout droit; à peine avalés, on jurerait qu’ils veulent déjà ressortir.


- Si moi je voulais me faire du fric...


- Tu veux faire la même chose... que moi ?


- Ben... ça fait pas mal de fric ! C’est vachement tentant.


- Une petite jeune comme toi pourrait demander le double du tarif, les vieilles salopes adorent les fruits verts.


- T’es sérieuse ?


- Absolument !


- Alors... je crois que je vais m’y mettre.


- Ça ne te dégoûte pas ?


- Pas vraiment, moi, ce sont les mecs qui me dégoûtent, pas les autres filles.


- Ma soeurette est une gouine, voyez-vous ça ?


Nadine eût un sourire éclatant !


- Je dois tenir ça de ma grande soeur !


Ce fût au tour de Brigitte de rire aux éclats.



************************


- Tu ne changes pas d’idée ?


- Non.


- Bon, on va te composer un profil avant de commencer.


Attablées devant un sandwich et deux sodas, les deux soeurs avaient opté pour un ordinateur dans un coin de la salle. La tenancière connaissait Brigitte et n’avait pas opposé d’objections quand cette dernière lui avait présenté sa jeune soeur.


- Premièrement, on va te nommer Kiwi.


- Kiwi ? Pourquoi kiwi ?


- Le kiwi est un fruit... vert !


- Oh !


Vingt minutes plus tard, Kiwi s’installait dans une room de lesbiennes avec un profil qui ne laissait aucune place à l’imagination: “fruit vert vénale pour jeux scatos sur Paris et les environs. Contacter bébé@zzzmail.com pour détails”


- Voilà ! Tu relèves ton courrier toutes les dix minutes. Tu vas voir, il va y avoir des tas de propositions de salopards, tu les poubellises tout simplement. Les femmes seront plus discrètes car elles sont dans une position délicate. Après négociations, tu proposes un rendez-vous dans un endroit public, pour votre sécurité réciproque. Ensuite, c’est à toi de voir.


- Merci. Tu restes avec moi, juste pour cette fois ?


- Essaie de me faire partir pour voir.


La poubelle de zzzmail fût très utilisée pendant la première heure mais un message retint leur attention. “Femme mariée veut satisfaire ses fantasmes discrètement car mari ignore tout. Peut récompenser généreusement. Vous avez quel âge ?”


- T’as une touche. On répond ?


- Oui.



************************


Assise en plein soleil à la terrasse d’un café, Nadine regardait défiler les voitures. Elle remarqua qu’une Mercedes noire dernier modèle venait de repasser pour la troisième fois. La quatrième fois, la voiture stoppa devant la terrasse. Une belle femme d’une quarantaine d’années en sortit, malgré les coups de klaxon intempestifs, et la femme se dirigea vers Nadine.


- Kiwi ?


- C’est moi, le fruit vert.


- Je ne peux pas rester ici, on va remorquer ma voiture. Tu montes, on va causer en bagnole ?


En dépit de toutes les règles de prudence, Nadine accepta l’invitation. Une fois dans l’auto, la femme repartit sur les chapeaux de roue. Dans la circulation lente ( il y en a une rapide, dans cette ville ? ), la femme eût le temps de détailler Nadine qui le lui rendit bien. Début quarantaine, des vêtements coûteux en concordance avec la voiture, des lèvres minces sous des yeux marrons et le nez probablement retouché par un chirurgien dispendieux, la femme avait été un canon il y a vingt ans, mais le temps et la gravité semblaient avoir fait leur oeuvre.


- T’as quel âge ?


- Treize ans.


- Et tu fais déjà...


- La pute dans le scato !


Estomaquée, la femme se concentra sur sa conduite. Les accrochages de Mercedes, ça coûte la peau des fesses. La femme prit deux virages de suite et dans une ruelle, stationna la voiture. Un petit escalier les mena à une porte que la femme ouvrit avec une clé.


- C’est ici.


Une fois à l’intérieur, Nadine trouva le décor très quelconque et eût une moue de désappointement que la femme remarqua.


- Je ne vis pas ici. Ce n’est qu’un pied-à-terre. Tu bois quelque chose.


- Je ne bois pas, merci.



************************


- Et alors, comment ça c’est passé ?



Assise à l’arrière dans le bus presque vide, Brigitte demandait à Nadine de lui décrire le déroulement de la rencontre.


- C’était hyper ! Too much ! J’ai atteint le septième ciel !


- Tu veux dire que tu as ...


- Oui ma vieille ! Tout d’abord, elle m’a offert à boire mais j’ai refusé. On s’est mis d’accord sur le prix: deux cents euros. Ensuite, elle s’est assise près de moi et elle m’a demandé ce que je ne faisais pas. Je lui ai répondu que je ne voulais pas tacher mes vêtements mais qu’autrement, j’étais ouverte aux propositions.


- T’as dit ça ?


- Oui. Alors, elle s’est mise debout devant moi et elle s’est foutue à poil, comme ça, sans gêne. Puis, elle s’est allongée sur le sol et elle m’a demandé de lui chier sur les seins. Alors moi aussi je me suis déloquée et je me suis accroupie au-dessus d’elle. Comme je lui faisait face, elle m’a demandé de me tourner car elle voulait reluquer la merde qui sortait. Pour ce qui est de sortir, il en est sorti tout un tas. Ton truc des légumes, ça fonctionne impec. Par contre, c’était un peu mou et j’ai senti que j’avais la rosette barbouillée. Quand je me suis redressée, elle répandait le tas partout sur elle, du cou aux genoux. Et il y en avait, crois-moi. Elle se masturbait d’une main et se frottait avec le caca de l’autre. Moi, je la regardait faire et ça m’excitait, tu comprends. Puis, elle m’a demandé de m’asseoir sur son visage. Elle m’a offert cent euros de plus pour me nettoyer le cul avec sa langue. Alors, j’ai dit oui. Mais cette fois, je lui faisais face. Elle a tout lapé ! Je me frottais le bouton sur son nez. Tout d’un coup, elle s’est cabrée et a joui. Je l’ai suivi immédiatement. Mais ce n’était pas fini. Elle a sucé ses doigts, elle avait la langue toute brune. Puis, elle m’a demandé si elle pouvait me lécher la chatte. Alors je lui ai pris les cheveux et j’ai attiré son visage sur mon con. Tu aurais dû la voir, elle lapait, suçait, faisait entrer sa langue comme une déchaînée et pendant ce temps, elle se giflait le con. Ça n’a pas pris cinq minutes que j’ai explosé. C’était encore plus fort que la première fois. Elle aussi d’ailleurs.


- Pour un coup d’envoi, c’est réussi !


- Il y a juste un pépin.


- Quoi ?


- Après la deuxième fois, elle s’est mise à chialer. Moi, je ne savais pas quoi faire, alors j’ai remis mes fringues et je me suis tirée.


- Ouais, ben ça arrive, ne t’en fais pas avec ça. Quand elles redescendent, elles se rendent compte parfois de leur état et comme ce n’est pas joli à voir, elles se sentent humiliées. Tu as bien fait de partir, on ne peut savoir quelles seront leurs réactions à ce moment.


- Qu’est-ce que je fais du fric ?


- Ce que tu veux mais tu ne le dépenses pas !


- Hein ?


- C’est pas normal qu’une gamine de ton âge ait autant de fric, alors il faut la jouer fine, tu comprends ? Pas de belles fringues, pas de repas au restaurant, pas de folies extravagante sinon on va se faire repérer. Tu le planques et plus tard, on verra.


- Merde !


*******************************


Deux jours plus tard, au cybercafé, Nadine triait les messages reçus. Il ne semblait y en avoir que deux qui promettaient dont un de sa cliente qui s’excusait de son comportement et qui voulait la revoir la semaine suivante.


- Elle est accro, tu as une touche sérieuse.


- On dirait, oui. Elle me plaît bien, surtout qu’elle n’est pas moche du tout.


- Et l’autre ?


- Attend, j’ouvre le message.


“Vieille salope aime se faire humilier par des jeunettes comme toi. Tu peux tout me faire. Plus c’est dégueulasse, plus j’aime. Ton prix est le mien mais il ne faut pas m’en promettre, il faut m’en donner.”


- Qu’est-ce que t’en penses, Brigitte ?


- Je pense qu’elle peut-être trop avancée pour toi. Avec ces vieilles salopes, parfois, il y a plus que la merde qui les intéresse.


- Qu’est-ce que tu veux dire ?


- Deux choses possibles: elle veut que tu participes activement, la sucer ou la branler ou bien...


- Quoi ?


- Que tu lui dégueules dessus. Il y en a pour ça !


- Tu te paies ma tronche !


- Du tout ! Après des années, ça leur en prend de plus en plus pour atteindre le nirvana, c’est comme la dope. Elles développent une résistance et il faut toujours augmenter la dose pour sentir un effet.


- Bon , je lui envoie un mail demandant de préciser ses goûts, on verra bien.



**************************



Le lendemain, quand la patronne du cybercafé les vit arriver, elle apporta le sandwich et les deux sodas sans attendre.


- Regarde, elle a répondu.


“ J’aime tout. J’aime me faire pisser dessus toute vêtue ou toute nue, me faire chier dessus aussi, sur le corps ou dans ma bouche, me faire vomir dessus et pour ça, je paie le prix fort. Je veux être ta chiotte et si tu es menstruée, je nettoierai tout. Si tu le veux bien, j’ai une copine de mon âge qui aimerait participer mais si tu ne veux pas, je te rencontrerai seule.”


- Ben dis donc ! T’avais mis dans le mille. Qu’est-ce que je fais avec la copine ?


- Si elles sont deux, c’est double tarif. Mais si tu crains que ce soit trop pour toi, alors demande-lui qu’elle soit seule pour la première fois.


- Double tarif ! Je pourrais lui demander cinq cents euros !


- Ouais mais tu vas être crevée. Tu sais comment ça irrite l’estomac de se faire vomir.


- Pour ce prix là, je crois que je pourrais endurer, non ?


- C’est à toi de voir.


- C’est tout vu ! Je me la fais.


- J’irai avec toi et j’attendrai à l’extérieur. Quand elle sont deux, mieux vaut ne pas prendre de risques. C’est pas tout ça, moi je dois rencontrer ma vioque dans une heure. Allez, réponds lui et dis lui que c’est d’accord et fixe le prix immédiatement.



************************



Brigitte attendait sa soeur dans l’abribus lorsqu’elle la vit tourner le coin de rue et arriver en courant, essoufflée.


- Ça ne va pas ?


- Non, non ! C’est seulement que je voulais arriver avant le bus, il est jute là.


Prenant place à l’arrière du bus, Brigitte, presqu’aussi curieuse que sa soeur lui demanda:


- Et alors ?


- D’abord, la deuxième, sa copine, elle ne participe pas beaucoup. Ensuite, la vieille, elle n’est pas si vieille que cela et elle a de très beaux restes. Des gros seins mais un gros cul, des cheveux courts et des jambes galbées, on ne lui donne pas plus de cinquante ans, à mon avis. Après un peu de causette, on a parlé pognon et elle m’a donné quatre cents. Tiens, les voilà ! Ensuite, je me suis déloquée et elle s’est mise à genoux derrière moi. Elle a étiré son corsage et je lui ai chié dedans. T’aurais dû voir: comme elle a des gros nénés, quand elle a relâché sa prise, la merde giclait en dehors de la brassière. Elle en avait partout: dans le cou, les seins et ça débordait sur sa robe. Sa copine avait relevé sa robe jusqu’à la taille et elle se frottait le bouton comme une déchaînée. Ensuite, elle a enlevé sa culotte et la robe toujours relevée, elle a chié à son tour sur l’emmerdée. Elle a répandu la merde partout sur sa robe, ses jambes et un peu sur son visage en faisant gaffe de ne pas s’en mettre dans les yeux. L’autre a repris place sur son siège et a continué de nous regarder. Quand toute la merde a été bien étendue, elle s’est relevée et me tournant le dos, elle a relevé sa robe et elle a chié à son tour dans sa petite culotte. Il y en avait un sacré tas. Elle a utilisé la sienne pour combler les endroits où il en manquait. Puis, elle s’est étendue sur le dos et elle a commencé à se masturber. Sa copine s’est relevée, m’a poussé de côté et elle lui a pissé sur la gueule. Quand elle a fini, elle m’a dit d’y aller à mon tour. J’ai mis un pied de chaque côté de ses seins et le lui ai arrosé la gueule du mieux que je pouvais parce qu’elle gigotait pas mal. Elle a explosé avant que je termine de gicler. J’ai ramassé mes affaires et me voici.


- Elle ne t’a pas touché ?


- Même pas ! Je suis toute chaude, moi. Je vais me finir à la maison comme une conne.


- Ça fait partie du boulot, t’es pas là pour prendre ton pied mais pour qu’elles prennent le leur. Tu ne lui as pas dégueulé dessus ?


- Pas besoin et puis, je garde cela pour plus tard, si elle veut me revoir. Je vais lui demander un supplément pour cela.


De retour à la maison, les filles entrèrent sur la pointe des pieds. Leur mère dormait dans sa chambre. Elles gagnèrent leur chambre et fermèrent la porte. Brigitte sortit un calepin et le montra à Nadine. Dans une page vers le centre, son nom était écrit an majuscules et dessous, la date et les montants gagnés par Nadine. Au début du carnet, le nom de Brigitte, les dates et les montants gagnés et les montants dépensés. Elle souleva la base du lit et y cacha les billets. Le lendemain, elles iraient les déposer dans un coffre à la banque. Nadine avait déjà hâte à son rendez-vous avec la première cliente.



FIN




LES SŒURS KAKAMAZOV

PAR LE MATOU