Moi, c’est Johanna ; alors, bon présentation rapide : 38 ans, grande, 1m80, les cheveux châtain, longs, yeux verts, célibataire. Oui, je sais, ça fait un peu style télégraphique, mais c’est moi, ça, il faut que cela aille vite, je ne supporte pas les choses qui traînent et les pertes de temps. Sinon, qu’est-ce que je n’ai pas dit ? Ah oui, mon job, je suis commerciale dans une entreprise de pompes funèbres, je vends des cercueils et des obsèques clés en main. Il y a des gens que cela rebute, qui trouvent que ce n’est pas un métier pour une jeune femme, surtout si elle est jolie ! Et alors ? En quoi ça gêne, ils préféreraient quoi, ces tordus ? Que je fasse pute ? Oui, sûrement ! Mais moi, ça me plaît, je suis bien dans mon job et c’est comme ça ! Et puis, l’avantage, c’est que dans cette branche, au moins on ne craint pas le chômage. Donc, ce matin, tout allait comme sur des roulettes, il faisait beau, on entendait le chant des oiseaux et c’était le jour des courses, pas vraiment excitant, mais bon, il faut y passer, au moins une fois par semaine ! Seul bémol, j’avais mes règles, donc une serviette pour garnir le fond de ma culotte, c’est pas trop agréable, mais c’est comme ça ! Et c’est au beau milieu du supermarché, le caddie presque plein, que mes premiers ennuis se manifestèrent. D’abord une douleur dans le ventre, et là, je me suis dit : bon, ce sont des gaz, sans doute, ça va passer avec un petit pet. Ce qui fut ; oui, mais seulement ma douleur revint un peu plus tard, décuplée, et cette fois, j’eus vraiment l’impression que tous mes boyaux se tordaient dans mon ventre. Encore quelques pets discrets et la douleur s’estompa heureusement. Pas pour longtemps, hélas, et là, j’ai vraiment été prise d’une énorme envie de déféquer, le genre d’envie urgente, et même très urgente ! Mais bon, je sais me retenir, et cela devrait pouvoir aller jusqu’à mon retour.

C’est ce que je croyais, hélas, mais non ! En arrivant à la caisse, je me suis rendue compte que je ne pourrai pas aller plus loin sans déféquer, mes sphincters étant à la limite de leur possibilité de retenue, avant de me jouer un tour à leur façon, et pas des plus agréables !!

Putain, je fais quoi ? Abandonner mon Caddie et courir vers les toilettes du magasin, à condition qu’elles soient accessibles, et ouvertes ! C’est la seule solution, et de toutes façons, il n’y en a pas d’autres ! Et puis courir, pas trop vite quand même pour ne rien précipiter !

Je range donc mon chariot en tête d’une gondole, bien repérée, pour être sûre de le retrouver à mon retour. Je sors du magasin pour passer dans la galerie marchande, là où se situent les toilettes, sous le regard du vigile qui m‘adresse un sourire, visiblement, il aimerai bien entamer la conversation, mais désolée mon vieux, c’est vraiment pas le moment. Pour l’instant, la seule chose qui me préoccupe, c’est d’arriver aux toilettes le plus vite possible, avant qu’il ne soit trop tard. C’est maintenant une obsession, je ne pense plus qu’à cela, vite, les toilettes ! Je marche façon robot, je marche mais je ne vois rien de ce qui se passe autour de moi, tellement mes sens sont accaparés par une idée fixe, une seule : me retenir, serrer mes sphincters le plus possible pour éviter la catastrophe ! Au fait, comment on dit quand on est bien élevée ? Déféquer ? Un peu guindé, je trouve, chier ? Trop vulgaire ! Faire caca ? Un peu enfantin, mais c’est ce qui passe le mieux, en fait, oui, c’est ça, il faut que je fasse caca ! D’urgence ! Mais pourquoi les ont-ils mises si loin, leurs toilettes, c’est insensé à la fin ! Enfin ça y est, j’y arrive, vite, encore un effort et j’y suis ! Heureusement, il n’y a personne, une enfilade de quatre cabines, je me rue sur la première : Fatalitas, il n’y a plus de papier dans le distributeur ! Vite la seconde, idem ! À moi la troisième et ouf, celui-ci est bien garni, il y a ce qu’il faut. Évidemment, il faut que la ceinture de mon jean me fasse des difficultés, juste comme je ressens un coup de chaud au niveau de mon anus … oh non, pas ça, pas si près ! Juste le temps de baisser la culotte et le pantalon et je lâche tout, et là, pas besoin de pousser, je garantis ! Je me vide tellement que j’ai comme l’impression d’avoir une chiasse phénoménale ! Ouf ! Ça y est, soulagée, enfin ! Un coup d’œil sur le fond de mon slip, et là, mon cœur fait un bond dans ma poitrine ! Il est plein de merde, mon slip ! Je me suis chiée dessus sans m’en rendre compte ! Et pas qu’un peu, ça a même débordé sur ma serviette ! Mais c’est pas vrai ! Misère de misère ! Je suis sensée faire quoi, moi, dans ce cas là ? Enfermée dans une cabine de chiottes de supermarché, sans rien pour me changer, sans eau, avec la culotte pleine de merde, hein, je fais quoi ? Une envie de pleurer me prend, irrésistible ! Ça y est, je chiale ! Allez, il faut que je me reprenne ! Un regard pour constater l’étendue des dégâts : ouais, la culotte, elle est fichue ! La serviette aussi ! Apparemment, le jean n’a rien, c’est déjà ça, mais maintenant, il va falloir que je la retire, ma culotte, et si possible sans m’en mettre partout. Mais d’abord, m’essuyer bien comme il faut, parce qu’évidemment, j’en ai plein entre les fesses. Et dire que je ne me suis même pas rendue compte que j’étais en train de faire dans mon slip ! Allez, je sèche mes larmes et j’y vais ! Bon, j’avance, après une quantité invraisemblable de pq, et avoir tirée la chasse d’eau je ne sais combien de fois, je suis à peu près nettoyée, sauf que j’ai pas d’eau ni de quoi me laver ! Bon, maintenant, je vais essayer de retirer mon jean. Et avec ma culotte pleine de merde descendue à mi cuisses, ça va pas être facile ! Mais d’abord les godasses, ça c’est bon, avec les pieds, c’est fait. Maintenant, le pantalon ; là je crois que le mieux est rester assise, après l’avoir baissé le plus possible et de le retirer en m’aidant des jambes et des pieds, comme je peux, mais je me rends compte très vite que ce n’est pas la meilleure solution ; non, finalement, debout, ce sera plus commode. Franchement, je dois avoir bonne mine, à demie entravée par ma culotte baissée, à me tortiller en m’aidant des pieds pour essayer de retirer ce fichu jean, et encore bien que ce ne soit pas un fuseau. J’espère en tout cas qu’il n’y a pas de caméra, ils n’ont pas le droit, bien sûr, mais aujourd’hui, tout est possible et il ne faut s’étonner de rien ! Pas sûre de remettre les pieds dans ce magasin, moi ! Bon, ça y est, l’opération jean est réussie ! Je déroule ce qu‘il reste de pq pour envelopper ma culotte après l’avoir délicatement retirée, heureusement c’est un mini slip, je renfile mon jean non sans m’être collée ma serviette de secours, que j’ai toujours dans mon sac, entre les cuisses et c’est bon, j’ai réussi et je suis contente de moi ; à la limite, j’en ressentirais une espèce de satisfaction, voire d’excitation ! Bon néanmoins, je ne peux pas retourner dans la surface de vente dans cet état, je dois empester comme pas possible, alors, je sors précautionneusement de la cabine, personne, tout bon, je balance mon paquet dans la poubelle et je rentre chez moi, une bonne douche me fera le plus grand bien ! Pour les courses, je verrai un peu plus tard.

Et une demi-heure plus tard, toute fraîche et parfumée, je pénétrais pour la deuxième fois de la journée dans cet hypermarché. Chose étonnante, j’ai retrouvé mon caddie là où je l’avais laissé, donc passage à la caisse, détendue et sûre de moi, et rangement dans la voiture. Et c’est là qu’il m’est venue une idée totalement saugrenue, voire idiote, celle de récupérer ma culotte souillée, celle que j’ai balancée à la poubelle il y a pas une heure. Ben quoi ? J’ai horreur de laisser des choses derrière moi, fut ce des trucs bons à jeter. Je retourne donc vers les toilettes en question, munie d’un pochon en plastique, j’attends qu’il n’y ait plus personne, un coup d’œil dans la poubelle, c’est bon, elle n’est pas vidée. Je n’ai bien sûr aucun mal à retrouver le paquet, et vite fait, je récupère « mon bien » . Évidemment, il y a l’odeur, mais pas trop, et ma culotte, avec deux lavages, je devrais pouvoir la récupérer.

Plusieurs semaines se sont écoulées depuis cet incident, et à vrai dire, je n’y pensais plus, jusqu’au jour où, en rangeant mon armoire, je suis tombée sur cette fameuse culotte, que j’avais, non sans mal, réussie à sauver, et que je n’avais pas remise depuis. C’était un dimanche matin, j’étais toujours en robe de chambre, sans rien dessous et j’ai eue l’envie de l’enfiler, cette culotte. Et chose curieuse, quand je l’ai sentie sur moi, il m’est revenu les même sentiments que lors de ce fameux jour, un mélange de satisfaction et d’excitation, et je ne sais pas pourquoi j’ai eu envie de me retrouver un peu dans la même situation ; je n’ai pas réfléchi, je n’avais pas encore fait caca, alors je me suis débarrassée de ma robe de chambre et je me suis assise sur le siège des wc en gardant ma culotte et j’ai poussé ! En jouant avec mes sphincters, je pousse, je retiens, et puis j’ai tout lâché, oui, j’ai chié exprès ( ça fait du bien de le dire comme ça, quelquefois ! ) dans ma petite culotte blanche qui n‘était plus à ça près ! Sublime ! Sensation merveilleuse que de faire sous soi ! Merveilleuse mais brève, d’autant qu’après, il faut se nettoyer, c’est moins amusant ! En tout cas, il n’est pas dit que je ne le referai pas, peut être autrement, dans la rue, pourquoi pas, ou en regardant la télé, ça peut être bien aussi, mais sûrement pas dans un centre commercial !

Bien sûr, cet incident, j’en ai parlé à mes amies, du moins la séquence de la grande surface, pas la suite, et comme il fallait s’y attendre, toutes m’ont plaint en faisant la grimace, avec des commentaires du style « oh ma pauvre ! » ou bien « j’aurai pas voulue être à ta place, ma chérie » compatissantes, oui, mais du bout des doigts. Et surtout, aucune n’a montré le moindre intérêt, ne serait ce qu’en levant un sourcil, pour ce genre de situation. Tant pis, ou tant mieux, mes délires scatologiques, je les garderais pour moi, je n’ai pas besoin d’elles pour me donner du plaisir !

ALERTE AUX LAVATORIES

Par Lilou (F, scat soft)